NEWSLETTER: Hope Beyond the Headlines
The Fourth Ministerial Conference on Feminist Foreign Policy: Resist. Unite. Act.
A LETTER FROM LYRIC THOMPSON, FOUNDER AND CEO, FEMINIST FOREIGN POLICY COLLABORATIVE
What a difference a year makes. Coming out of the French-hosted Fourth Ministerial Conference on Feminist Foreign Policy, a new group of champions is emerging to meet this moment — to “resist, unite and act.”
This was far from assured. A year ago, the world was in the throes of numerous and consequential elections, with incumbents being ousted and a rightward swing sweeping the globe. As my colleagues and I looked ahead to 2025, we wondered if this might be the beginning of the end of the feminist foreign policy experiment. In our final newsletter of 2024 we pledged to use 2025 as a test case, asking:
Can feminist foreign policy be an answer to the growing authoritarian and strongman leadership sweeping the globe? Can this new political geometry provide a diplomatic counterweight, a champions-only space for the defense of people, peace and planet?
We are encouraged and more than a little relieved to conclude that the answer is yes. In Paris, more than 31 countries adopted a political declaration pledging to “stand in unity and solidarity as the world faces a growing number of protracted and multidimensional crises, and at a time when international law as well as agreed norms and standards on human rights, including women’s and girls’ rights, are being challenged” while explicitly committing to defend abortion rights, diverse forms of families, and feminist organizations.
And while the political outcome affirmed that this movement is indeed charging ahead, not shrinking from the challenge at hand, I found the content of the Conference, various side events (including three that we hosted to launch new research described in the recaps and press hits below) and the community of feminist activists, government officials and philanthropic leaders who gathered in support of this agenda, to be the most inspiring outcome of all.
Our latest edition of our seminal research series, Defining Feminist Foreign Policy 2025, found similar trends emerging. Launched in Paris at an official Conference side event, our most comprehensive paper yet chronicles a staggering amount of progress at national, regional and global levels, with new FFPs being released, codified in various legislative and administrative codes and, importantly, surviving more elections than they have lost. We’re thrilled to be able to tell this good news story, and grateful for the widespread press coverage it has received. (Side note: I’ll be doing an interview about this on FP Live next week, and would be grateful if you could tune in).
It has been an honor to be able to spend some time telling the story of this field’s rise, expansion and, most recently, resilience in the face of profound challenges.
This is not to say that all the news is good: There have been renouncements, regressions and a real backsliding particularly on the resourcing front, which is affecting the entire movement. With this newsletter, we are kicking off a Giving Tuesday campaign to help us to ensure this movement and our role supporting it remains strong. We have never before solicited funds from this list, but times are changing and we find that we must change along with them.
A precarious picture, but one not without seeds of hope. The Collaborative and the field it represents would not exist without the contributions of countless dreamers, partners, thinkers and doers around the world. As beautifully chronicled in this interview with Bonnie Marcus, there is a special magic to this movement, which she describes as a “global sisterhood reimagining power,” tracing our history as interlinked with the many individuals and organizations that have come together to support it. She closes with the powerful conclusion that “the most powerful foreign policy isn’t about conquering—it’s about connecting. And in that connection lies our best hope for the future.”
I have felt this deeply throughout my time in this movement, perhaps never more so than the past few weeks as our team and partners pushed through to deliver the ream of research, events and impact described below, as well as the ways in which our community has shown up for us in our hour of need. To those of you who have already answered our call for help–or who are considering doing so this month — thank you. At a time of profound threats to the global women’s rights ecosystem — threats which we at the Collaborative are feeling directly and acutely — we are inspired by and grateful to the transnational feminist ecosystem of organizations and individuals who are standing up to support this work and our role in it.
There will be more to say on that in future posts, but for now: thank you. Keep up the fight — we are still in it.
Lyric
Founder and CEO, Feminist Foreign Policy Collaborative
La 4ème Conférence ministérielle des diplomaties féministes : résister, unir, agir
UNE LETTRE DE LYRIC THOMPSON, FONDATRICE ET PDG, COLLECTIF POUR UNE POLITIQUE ÉTRANGÈRE FÉMINISTE
Quelle différence en un an. À l'issue de la 4ème Conférence ministérielle des diplomaties féministes organisée par la France, un nouveau groupe de champions émerge pour relever le défi du moment : « résister, unir et agir ».
Il y a un an, le monde était en proie à de nombreuses élections décisives, avec le renversement des dirigeants sortants et un virage à droite qui balayait la planète. Alors que mes collègues et moi-même envisagions l'année 2025, nous nous demandions si cela pourrait marquer le début de la fin de l'expérience de la politique étrangère féministe. Dans notre dernière newsletter de 2024, nous nous sommes engagés à faire de 2025 un test, en posant la question suivante :
La politique étrangère féministe peut-elle être une réponse à la montée de l'autoritarisme et du pouvoir des hommes forts dans le monde ? Cette nouvelle géométrie politique peut-elle constituer un contrepoids diplomatique, un espace réservé aux champions pour la défense du peuple, de la paix et de la planète ?
Nous sommes encouragées et plus que soulagées de conclure que la réponse est oui. À Paris, plus de 31 pays ont adopté une déclaration politique s'engageant à être « unis et solidaires à un moment où le monde est confronté à un nombre croissant de crises prolongées et multidimensionnelles, et où le droit international ainsi que les normes et principes agréés en matière de droits de l’Homme, notamment les droits des femmes et des filles, sont remis en question. », tout en défendant explicitement le droit à l'avortement, la diversité des formes de familles et les organisations féministes.
Si le résultat politique confirme que ce mouvement avance sans reculer devant les défis, ce sont le contenu de la Conférence, les événements parallèles (dont trois que nous avons organisés pour lancer de nouvelles recherches décrites dans les résumés et les communiqués de presse ci-dessous), et la communauté des militantes féministes, des responsables gouvernementaux et des leaders philanthropiques réunis pour soutenir ce programme qui constituent le résultat le plus inspirant de tous.
Notre dernière édition de la série Définir une politique étrangère féministe, lancé à Paris lors d'un événement parallèle officiel, met en évidence des tendances similaires. Ce rapport, le plus complet à ce jour, rend compte des progrès réalisés aux niveaux national, régional et mondial, avec la publication de nouvelles politiques étrangères féministes, leur codification dans divers codes législatifs et administratifs et, surtout, leur survie à plus d'élections qu'elles n'en ont perdu. Nous sommes ravies de pouvoir annoncer cette bonne nouvelle et reconnaissants de la large couverture médiatique dont elle a bénéficié. (Je donnerai une interview à ce sujet sur FP Live la semaine prochaine, et je vous serais reconnaissante de bien vouloir la suivre).
Ce fut un honneur de pouvoir consacrer un peu de temps à raconter l'histoire de l'essor, de l'expansion et, plus récemment, de la résilience de ce domaine face à des défis profonds.
Cela ne veut pas dire que tout va pour le mieux : il y a eu des renoncements, des régressions et un véritable recul, en particulier sur le plan des ressources, qui affecte l'ensemble du mouvement. Avec cette newsletter, nous lançons une campagne Giving Tuesday afin de nous aider à garantir que ce mouvement — et notre rôle dans son soutien — restent solides. Nous n'avons jamais sollicité de fonds auprès de cette liste auparavant, mais les temps changent, et nous estimons que nous devons évoluer avec eux.
Une situation précaire, certes, mais qui n'est pas sans espoir. Le Collectif, et le domaine qu'il représente, n'existeraient pas sans la contribution d'innombrables rêveurs, partenaires, penseurs et acteurs à travers le monde. Comme le montre magnifiquement cette interview de Bonnie Marcus, ce mouvement possède une magie particulière, qu'elle décrit comme une « sororité mondiale réinventant le pouvoir ». Elle y retrace notre histoire comme étant étroitement liée aux nombreux individus et organisations qui se sont réunis pour le soutenir. Elle conclut par cette phrase forte : « La politique étrangère la plus puissante n'est pas celle qui vise à conquérir, mais celle qui vise à connecter. Et c'est dans cette connexion que réside notre meilleur espoir pour l'avenir. »
J'ai profondément ressenti cela tout au long de mon engagement dans ce mouvement – peut-être plus que jamais au cours des dernières semaines – alors que notre équipe et nos partenaires ont travaillé d'arrache-pied pour mener à bien les recherches, les événements et les actions décrits ci-dessous, et que notre communauté nous a apporté son soutien dans cette période difficile.
À celles et ceux qui ont déjà répondu à notre appel à l'aide, ou qui envisagent de le faire ce mois-ci, merci. À une époque où l'écosystème mondial des droits des femmes est profondément menacé, menaces que nous ressentons directement et vivement au sein du Collectif, nous sommes inspirées et reconnaissantes envers l'écosystème féministe transnational d'organisations et d'individus qui se mobilisent pour soutenir ce travail et notre rôle dans celui-ci.
Nous en dirons plus à ce sujet dans de prochains articles, mais pour l'instant, merci. Continuez à vous battre : nous sommes toujours là.
Lyric
Fondatrice et PDG, Collectif pour une politique étrangère féministe
Cuarta Conferencia Ministerial sobre Política Exterior Feminista: Resistir. Unir. Actuar.
CARTA DE LYRIC THOMPSON, FUNDADORA Y DIRECTORA EJECUTIVA DEL COLABORATIVO DE POLÍTICA EXTERIOR FEMINISTA
Qué diferencia hace un año. Tras la Cuarta Conferencia Ministerial sobre Política Exterior Feminista, celebrada en Francia, está surgiendo un nuevo grupo de defensores para hacer frente a este momento: “resistir, unir y actuar”.
Esto estaba lejos de estar asegurado. Hace un año, el mundo se encontraba inmerso en numerosas elecciones trascendentales, en las que los gobernantes en funciones eran derrocados y se producía un giro hacia la derecha en todo el planeta. Mientras mis colegas y yo mirábamos hacia el 2025, nos preguntábamos si esto podría ser el principio del fin del experimento de la política exterior feminista. En nuestra boletín informativo final del 2024 nos comprometimos a utilizar 2025 como caso de prueba, planteando la siguiente pregunta:
¿Puede la política exterior feminista ser una respuesta al creciente autoritarismo y al liderazgo de hombres fuertes que se extiende por todo el mundo? ¿Puede esta nueva geometría política proporcionar un contrapeso diplomático, un espacio exclusivo para la defensa de las personas, la paz y el planeta?
Nos alienta y nos tranquiliza bastante concluir que la respuesta es sí. En París, más de 31 países adoptaron una declaración política en la que se comprometían a “mantener la unidad y la solidaridad ante el creciente número de crisis prolongadas y multidimensionales que afronta el mundo, y en un momento en que se están cuestionando el derecho internacional y las normas y estándares acordados en materia de derechos humanos, incluidos los derechos de las mujeres y las niñas”, al tiempo que se comprometían explícitamente a defender el derecho al aborto, las diversas formas de familia y las organizaciones feministas.
Y aunque el resultado político confirmó que este movimiento sigue avanzando con fuerza, sin rehuir el reto que tiene ante sí, lo que me pareció más inspirador de todo fue el contenido de la conferencia, los diversos actos paralelos (incluidos tres que organizamos para presentar nuevas investigaciones, descritos en los resúmenes y comunicados de prensa que figuran más abajo) y la comunidad de activistas feministas, funcionarios gubernamentales y líderes filantrópicos que se reunieron para apoyar esta agenda.
Nuestra última edición de nuestra serie de investigaciones fundamentales, Defining Feminist Foreign Policy 2025 (Definición de política exterior feminista 2025), ha detectado tendencias similares. Presentado en París en un acto paralelo a la conferencia oficial, nuestro informe más completo hasta la fecha recoge los impresionantes avances logrados a nivel nacional, regional y mundial, con la publicación de nuevas políticas exteriores feministas, su codificación en diversos códigos legislativos y administrativos y, lo que es más importante, su supervivencia a más elecciones de las que han perdido. Estamos encantados de poder dar esta buena noticia y agradecemos la amplia cobertura mediática que ha recibido. (Nota al margen: la semana que viene daré una entrevista sobre este tema en FP Live, y les agradecería que la siguieran).
Ha sido un honor poder dedicar un tiempo a contar la historia del crecimiento, la expansión y, más recientemente, la resiliencia de este campo ante profundos desafíos.
Esto no quiere decir que todas las noticias sean buenas: ha habido renuncias, retrocesos y un verdadero retroceso, especialmente en lo que respecta a los recursos, lo que está afectando a todo el movimiento. Con este boletín, iniciamos una campaña de Giving Tuesday para ayudarnos a garantizar que este movimiento y nuestro papel de apoyo al mismo sigan siendo sólidos. Nunca antes habíamos solicitado fondos a esta lista, pero los tiempos están cambiando y creemos que debemos cambiar con ellos.
Un panorama precario, pero no exento de semillas de esperanza. El Colaborativo y el campo que representa no existirían sin las contribuciones de innumerables soñadores, socios, pensadores y hacedores de todo el mundo. Como se describe maravillosamente en esta entrevista con Bonnie Marcus, hay una magia especial en este movimiento, que ella describe como una “hermandad global que reimagina el poder”, trazando nuestra historia como interrelacionada con las muchas personas y organizaciones que se han unido para apoyarlo. Concluye con la poderosa afirmación de que “la política exterior más poderosa no consiste en conquistar, sino en conectar. Y en esa conexión reside nuestra mejor esperanza para el futuro”.
Lo he sentido profundamente durante todo el tiempo que llevo en este movimiento, quizás nunca tanto como en las últimas semanas, en las que nuestro equipo y nuestros socios se han esforzado por llevar a cabo la gran cantidad de investigaciones, eventos y acciones descritos a continuación, así como por la forma en que nuestra comunidad nos ha apoyado en momentos de necesidad. A aquellos de ustedes que ya han respondido a nuestra petición de ayuda, o que están pensando en hacerlo este mes, les damos las gracias. En un momento de profundas amenazas para el ecosistema global de los derechos de las mujeres, amenazas que el Colaborativo sentimos de forma directa y aguda, nos inspira y nos llena de gratitud el ecosistema feminista transnacional de organizaciones y personas que se están movilizando para apoyar este trabajo y nuestro papel en él.
Habrá más que decir al respecto en futuras publicaciones, pero por ahora: gracias. Sigan luchando, aún estamos en esto.
Lyric
Fundadora y directora ejecutiva, Colaborativo de política exterior feminista